J'ai peur de ne pas réussir !
Sébastien • 4 avril 2020
Je ne crois pas qu'il existe des personnes qui n'ont peur de rien. Je pense, plutôt, que certains évitent la peur alors que d'autres la domptent.
Le choix de l'âme:
En pleine séance de méditation, je me suis rendu compte que ce n'était pas un choix et, en réalité, qu'on prenait toujours la décision qui s'imposait le plus à nous; c’est-à-dire celle qui préservait au mieux notre intégrité morale, mentale et spirituelle du moment.
Je crois que notre niveau de conscience et d'éveil évolue toujours en fonction de ces 3 types d'intégrité là.
Quand nous devons faire un choix, j'ai l'impression qu'il y a souvent celui que l'on fait dans la raison de sa conscience et celui que l'on fait dans son âme mais, avec le temps, c'est toujours l'âme qui a raison.
Je disais que nous avons tous des peurs. Même si notre mental nous dit qu'elles sont irrationnelles et que nous décidons de les affronter, notre âme finie toujours par se manifester et nous faire savoir qu'elle n'est pas prête; qu'il lui manque d'avoir soigné ses blessures et d'être apaisée.
Ma petite histoire personnelle:
A un moment de ma vie, j'ai connu une période difficile où je souffrais d'un manque de reconnaissance. A l'époque, je ne le savais pas.
J'avais 20 ans et je luttais contre beaucoup de choses liées à mon environnement familiale et mon éducation. Ça m'a poussé à faire tout et n'importe quoi. Tout ce qui me sortait de mon carcan me paraissait infiniment plus attirant.
Pour le bon côté des choses, j'étais en école de commerce, j'avais créé ma SARL avec des amis et j'évoluais dans le milieu jet-set des artistes. Comme dit la chanson d'Aznavour; "Je me voyais déjà…"
Pour le mauvais côté, je sortais énormément en soirée, je buvais beaucoup et je me perdais dans des relations agréables mais sans intérêt où je dilapidais mon argent sans compter. J'étais égoïste et n'avais aucune conscience des responsabilités.
Cependant, je faisais tout pour faire penser à mes parents que j'avais une vie géniale alors, qu'au fond de moi, je savais que c'était le bordel.
Un jour, tout a basculé. Je me suis laisser envahir par de mauvaises herbes; par toutes ces distractions, par ces personnes qui m'ont laissé croire que j'étais génial, populaire et enviable, que j'avais une vie extraordinaire et libre alors que ma propre famille me regardait toujours avec désolation.
Je me suis laissé sombrer dans une attitude lâche et fuyarde. Tant et si bien, qu'au fond de moi, je me sentais comme un véritable désert aride et dépeuplé. Je déprimais si fort que je pouvais rester des jours entiers dans ma chambre de bonne à ne manger que du pain de mie et de l'eau. J'en étais réduis qu'à soigner mes apparences mais, jamais, je ne m'étais autant menti à moi-même et ce double jeu finissait par me ronger jusqu'à la moelle.
Un après midi, alors que je dormais, j'ai senti que la vie me quittait. Il m'apparaissait que j'étais en train de mourir de fatigue mentale dans mon lit. C'est une sensation que je n'oublierai jamais. Il n'y avait aucune souffrance et cela aurait été une mort douce. Je me voyais aux portes de la mort et il suffisait que je dise oui pour en franchir le pas.
Je me souviens que ce qui m'avait sauvé, c'était d'avoir pensé à ma famille et cette voix remplie d'amour qui me disait "lève-toi". C'était la voix de ma mère qui, au-delà de toute distance, venait résonner dans mon âme pour la sauver. J'ai eu peur de disparaître et de laisser mes proches dans la souffrance !
J'avais 23 ans et j'aurais pu mourir. Je suis sorti de l'illusion. J'ai réalisé que j'avais eu un besoin de reconnaissance insatiable parce que j'avais passé des années à la rechercher, là où je n'en avais pas besoin. J'ai compris que toute ma vie avait été baignée d'amour alors que je croyais n'en avoir jamais eu. Les personnes qui m'aimaient vraiment, sont celles qui s'étaient toujours sacrifiées pour que je vive... Alors je me suis levé pour boire un verre d'eau pour me purifier l'esprit.
On peut fuir beaucoup de choses dans la vie, mais jamais à sa conscience
Quelques jours plus tard, je suis allé demander pardon à ma famille pour avoir été aussi égoïste à ne penser qu'à mes petits plaisirs personnels et, pour la première fois, j'ai senti qu'une blessure s'était vraiment refermée. J'ai senti que mes parents constataient que j'avais grandi et je me suis rappelé que je leur disais à 5 ans que je m'occuperai d'eux. Comme par hasard, c'est là que j'ai fini mes études et que j'ai commencé une belle carrière dans une belle et grande entreprise anglaise.
Qu'est-ce que ça change?
Depuis, ma perception de la vie a changé. Je n'agis plus pour montrer ou me prouver quoique ce soit mais j'agis par conviction que j'existe pour de bonnes raisons. Cela ne rend pas les choses plus simples mais, ce qui est certain, c'est que l'effort ne me fera plus jamais peur.
Dans la vie, tout peut changer du jour au lendemain. Décidons des changements plutôt que de les subir !
J'ai toujours peur de ne pas y arriver mais j'ai encore plus peur de me regarder dans un miroir et d'y voir celui qui, un temps, était lâche et avait fait du mensonge personnel les conditions de son existence.
Avant je voulais me montrer que je pouvais réussir… aujourd'hui j'ai juste envie de bien faire ce que j'ai commencé.
Et je le fais en âme et conscience !
La peur conduit toujours à des prises de décisions.
- Trouvez quelles sont vos plus grandes peurs.
- Trouvez quelles blessures elles réveillent en vous.
- Identifiez si vous réagissez positivement en étant combatif ou négativement en étant dans la fuite.
- Trouvez le moyen de tournez ces peurs à votre avantage en transcendant vos réactions négatives et tétanisantes.
Ne nourrissez jamais la peur ou elle finira par avoir raison de vous.
En matière d'estime, de réalisation, d'amour, d'argent, de plaisir... Il faut soigner son Esprit et non son mental
en changeant nos perceptions profondes
pour changer les données de notre vie.
Le travail de l'Esprit amène à la libération et la paix quand le mental dresse des murs
Cet article vous parle et vous voulez affronter vos peurs pour mieux avancer. Rejoignez une communauté qui avance en cliquant sur le bouton ci-dessous:
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On ne peut parler d'efficacité sans parler de la procrastination. Je pense vraiment que suivant la sensibilité, les intérêts et les aisances de chacun, tout le monde procrastine. En ce qui me concerne, s'était devenu un sport national. J'avais tendance à tout repousser au plus loin possible de sorte à ce que tout ce qui était important devenait ultra urgent. Quand j'étais étudiant, j'étais même fier de dire que je travaillais parfaitement bien dans l'urgence. Qu'il n'était pas nécessaire d'aller perdre son temps dans des cours ennuyeux et que c'était plus agréable d'aller flâner ici et là à refaire le monde. Ça avait le don d'agacer les bons élèves qui ne voyaient en moi qu'un jeune insolent pour qui la roue finirait bien par mal tourner. Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris que nos négligences nous amènent toujours à en payer le prix. J'ai aussi compris, qu'au moment de régler sa facture, il y avait 2 façons de le faire: - Responsable: Avoir fait un choix conscient au préalable et être en mesure d'en supporter les conséquences sans trop de heurts. - Irresponsable: S'être laissé aller par faiblesse et finir par se prendre un mur avec des conséquences parfois désastreuses sur notre vie. Tout s'apprécie avec le temps ! Et c'est pour cela que j'aime beaucoup le terme TEMPORISATION plutôt que procrastination. Comme il s'agit d'être plus efficace, je vous expose une réflexion sur des profils de temporisateurs en espérant que cela vous apporte une certaine conscience apte à un changement positif.

C’est curieux d’observer la vie : quand nous sommes jeunes, nous sommes dynamiques, remplis d’énergie, prêt à soulever des montagnes. Nous avons généralement beaucoup d’objectifs à réaliser qui sont en générale pas des moins fous. Et il est en même temps fascinant de voir qu’avec les vicissitudes de la vie (échec, contrariété, peur de l’autre…), beaucoup d’entre nous abandonnent et se cantonnent à une vie plus simple ou avec plus de contraintes. Je ne parle plus de quand on passe le cap de parents et que les enfants arrivent au monde où, là, presque tout s’arrête. Je me rends compte que la vie est une succession de remises en question et qu’il est très facile de rentrer dans une routine et de perdre le cap de nos rêves de jeunesse.

Lisa est l’une des conférencières en motivation les plus recommandées au monde. De mère célibataire sans un rond à entrepreneure millionnaire, le courage et la détermination de Lisa Nichols ont inspiré des millions de fans à travers le monde à révéler et exploiter leur potentiel latent. Elle est le CEO de “Motivating the Masses” (site de développement personnel et profesionnel) où elle développe des programmes et cours qui ont changé la vie d’hommes et de femmes du monde entier. Elle est aussi l’auteure des bestseller : “Abundance Now!” et ”No matter what”. Enfin, elle a aussi sa propre fondation à but non lucratif appelé “Motivating the Teen Spirit” qui a aidé 211 650 adolescents, empêcher plus de 3800 suicides d’adolescents et a permis à 2500 étudiants ayant abandonné leur scolarité de reprendre l’école. Lisa a aussi permis à des milliers de familles d’être à nouveau réunies. 1) Plus jamais fauchée ! Tant que tu veux protéger, prouver, cacher et défendre quelque chose : ton énergie est consumée. Si tu ne protèges, ne prouves, ne caches et ne défends plus rien, alors tu peux enfin choisir qui tu veux être et ÊTRE CRÉATIF ! Si tu n’as rien à protéger, à prouver, à cacher ou à défendre, alors tu peux enfin choisir d’être qui tu es vraiment et être créatif. Le monde suit ton exemple et te traite de la façon dont tu te traites toi-même. Investissez de l’argent et misez sur vous : elle travaillait de 9h à 18h et à 18h30 elle ramenait son fils au bureau puis travaillait sur elle de 19H à Minuit. Et ça tous les jours pendant 3 ans !! Elle n’allait plus dîner, danser, se détendre etc…Elle voulait réaliser son rêve. Elle se faisait des chèques à elle-même toutes les 2 semaines pendant 3 ans et demi avec une notation au dos disant “Financer mon rêve”. Son absence de vie sociale faisait que sa famille croyait qu’elle vendait de la drogue. Son objectif était que chaque chèque devait être 5% plus élevé que le précédent. L’âme se fiche de l’argent, de la prison, du métier, du divorce etc…il se demande seulement : Qu’est-ce qu’on peut faire maintenant qui sera profitable demain ? Qu’est-ce qu’on peut créer maintenant ? Le cerveau nous retiendra toujours quand nous atteignons les limites de notre zone de confort; quand c’est incertain ou que c’est trop risqué mais notre âme, elle, elle voudra faire le saut. Donc c’est une histoire d’écoute entre notre âme et notre cerveau.