Sortir de la voie sans issue !

Sébastien • 4 avril 2020
La vie est riche et surprenante. Il faut l'accueillir comme telle.
Quand j'étais petit, je voulais être pilote, puis docteur, puis avocat, puis chanteur, puis comédien, puis mannequin, puis informaticien, puis ingénieur, puis manager, puis directeur, puis coach, puis mentor, puis spirituel et puis… je ne sais pas ce que je vais faire demain.

On ne peut pas dire que j'ai eu un parcours des plus linéaire ! Donc j'ai vraiment envie de te dire qu'il faut se retirer la pression de toujours vouloir trouver sa voie absolue dans l'idée de se bâtir une carrière si ce n'est pas notre mode de fonctionnement immédiat, si on n'est pas prêt pour, si on n'a pas les diplômes qui conviennent, si on a envie de voyager etc…
Je suis un adepte de la sérendipité; c’est-à-dire le faite de rester ouvert à ce que je trouve de nouveau en chemin. Parce que la vie est un chemin qui, c'est ma croyance, nous mène exactement là où l'on doit être. Bien entendu, en agissant ainsi, je reconnais que je ne suis pas dans le moule. C'est peut-être le fait qu'étant d'origine chinoise, d'être réfugié politique ou de ne pas avoir un environnement familiale classique, qui a fait que je ne suis d'emblée pas dans le moule.
Chaque expérience que j'ai eu dans ma vie, a contribué à travailler des aspects de moi avec lesquels je pouvais être en lutte ou que je devais faire grandir d'un point vu personnel ou professionnel. 

D'autres personnes ont suivi des voies tracées dans lesquelles elles se sont acharnées à bien faire. Pareille, elles ont été éduquées pour. Et cela répond à un fort besoin de stabilité pour elles. Parce que ce besoin là était plus fort que leur besoin d'aventure ou d'autre chose. Il faut bien comprendre que chacun a son histoire et passe une grande partie de sa vie à alimenter son histoire. 

Éventuellement, un jour, une fois qu'elles ont comblé cela, elles commencent à entrevoir d'autres orientations, d'autres chemins et c'est toujours pile poil au moment où cela leur est, matériellement, spirituellement et personnellement possible même si elles n'ont pas forcément pris des raccourcis.
Peut-être que le métier que tu veux faire n'existe pas encore. Du moins pas sous sa forme actuelle. Je pense qu'on est en train de vivre une période qui annonce une rupture entre un mode de fonctionnement de l'ancien et celui du nouveau où chacun s'accroche à ce qu'il sait faire par peur de perdre ses repères ou de ne plus se sentir utile.

La difficulté c'est de parvenir à faire des ponts qui permettent d'arriver sur l'autre rive !

Des gens se disent "J'ai 45 ans à travailler avant de pouvoir être tranquille à la retraite" (ancien monde)
Alors qu'ils pourraient se dire "J'ai 100 ans à vivre. Qu'est-ce que je veux faire de ma vie?" (nouveau monde)
Et là-dessus, tu n'es pas plus démuni qu'un autre. Crois moi, tout le monde à un job là dedans.

Ce qui m'amène à dire que tu devrais plutôt t'attacher à trouver tes besoins et arrêter de subir cette pression sociale ou familiale qui est "Alors mon enfant, sais-tu enfin ce que tu veux faire maintenant?"
Je connais des tas de personnes qui, obnubilées par l'apparente réussite d'un parent, se sont trompées de besoins. Elles veulent avoir le même style de vie, de travail, de popularité, de croyance…

Parfois même il a fallu plusieurs crises, dépressions ou burn-out pour qu'elles s'en aperçoivent. Je t'assure que lorsque j'ai pu le leur prédire, rien n'empêchait que cela arrive parce que, pour elles, le besoin exprimé n'était pas le besoin profond. L'héritage de la domestication est très fort et empêche beaucoup de monde de voir le véritable héritage humain et transgénérationnel.
On aime donner l'image de la réussite et on cache notre vulnérabilité (on reproduit des schémas)

Tu serais étonné du nombre de personnes qui, malgré elles, agissent ainsi; un bon travail, une famille, des enfants, un parcours exemplaire et puis, un jour, c'est le corps qui lâche. Alors elles soignent le corps, se médicamentent, s'alimentent mieux, font du sport mais rares sont celles qui vont comprendre le message au-delà de l'aspect physique et matériel. Et donc elles vont s'isoler dans un silence en attendant d'être à nouveau d'attaque puis, le moral et la santé au beau fixe, vont tout faire pour revenir l'air de rien en essayant de rebâtir leur image.

Mais moi je vois ce que les enfants reproduisent et ce qui vient s'ajouter à leur propre existence karmique.

IDENTIFIE TES BESOINS PROFONDS ET SOIT A L'ECOUTE DE TON ÉQUILIBRE
Pose toi les questions suivantes:
1. Ce qui n'est pas une distraction mais qui a un sens profond
2. Ce qui te procure une véritable joie et une paix intérieure
3. Ce qui te donne envie de partager aux autres
• KARMA vient du sanskrit qui veut dire ACTION et, inévitablement, conséquences
○ c'est à toi de faire et d'agir
○ Vois toi comme quelqu'un qui a des capacités plutôt que des blocages
○ Trouve un travail, mets y du sens (comme exposé dans les 3 points dessus) et laisse ta vie faire son chemin

Les personnes recherchent leur voie parce qu'elles nourrissent l'impression de ne s'être jamais trouvées. C'est ce qui arrive lorsqu'on a été dépossédé de nos propres décisions. 
Ça commence avec l'orientation scolaire et le choix de métier, sa continue avec le choix de vie, de sorties, d'intérêt.
Qui n'a jamais fait ce que papa ou maman a voulu? Qui n'a jamais écouté les copains et les copines?
Même si ce ne sont pas nos parents qui nous dictent tout, nous avons plein de choses qui représentent ce que sont nos parents et qui nous dépossèdent parfois de nos propres décisions où nous éloignent de ce que nous voulons vraiment.

Il faut parvenir à se reconnecter à soi et savoir que, si on a l'impression de ne s'être jamais trouvé, c'est peut-être qu'on ne s'est jamais écouté vraiment.

Pour finir, je te dirais ceci:
- Trouver ta voie peut être voué à des déceptions et le sentiment d'échec
- Te trouver toi, et écouter tes besoins, ton plaisir sont tes meilleures armes pour réussir.

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Club Flow On Air
par Sebastien Lim 22 avril 2020
On ne peut parler d'efficacité sans parler de la procrastination. Je pense vraiment que suivant la sensibilité, les intérêts et les aisances de chacun, tout le monde procrastine. En ce qui me concerne, s'était devenu un sport national. J'avais tendance à tout repousser au plus loin possible de sorte à ce que tout ce qui était important devenait ultra urgent. Quand j'étais étudiant, j'étais même fier de dire que je travaillais parfaitement bien dans l'urgence. Qu'il n'était pas nécessaire d'aller perdre son temps dans des cours ennuyeux et que c'était plus agréable d'aller flâner ici et là à refaire le monde. Ça avait le don d'agacer les bons élèves qui ne voyaient en moi qu'un jeune insolent pour qui la roue finirait bien par mal tourner. Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris que nos négligences nous amènent toujours à en payer le prix. J'ai aussi compris, qu'au moment de régler sa facture, il y avait 2 façons de le faire: - Responsable: Avoir fait un choix conscient au préalable et être en mesure d'en supporter les conséquences sans trop de heurts. - Irresponsable: S'être laissé aller par faiblesse et finir par se prendre un mur avec des conséquences parfois désastreuses sur notre vie. Tout s'apprécie avec le temps ! Et c'est pour cela que j'aime beaucoup le terme TEMPORISATION plutôt que procrastination. Comme il s'agit d'être plus efficace, je vous expose une réflexion sur des profils de temporisateurs en espérant que cela vous apporte une certaine conscience apte à un changement positif.
une réflexion sur les bases d'un esprit plus adaptatif pour cesser cette impression de lutter pour r
par Sebastien Lim 16 avril 2020
Flowhd - une réflexion sur les bases d'un esprit plus adaptatif pour cesser cette impression de lutter pour réussir.
par Gregory Petr 6 avril 2020
C’est curieux d’observer la vie : quand nous sommes jeunes, nous sommes dynamiques, remplis d’énergie, prêt à soulever des montagnes. Nous avons généralement beaucoup d’objectifs à réaliser qui sont en générale pas des moins fous. Et il est en même temps fascinant de voir qu’avec les vicissitudes de la vie (échec, contrariété, peur de l’autre…), beaucoup d’entre nous abandonnent et se cantonnent à une vie plus simple ou avec plus de contraintes. Je ne parle plus de quand on passe le cap de parents et que les enfants arrivent au monde où, là, presque tout s’arrête. Je me rends compte que la vie est une succession de remises en question et qu’il est très facile de rentrer dans une routine et de perdre le cap de nos rêves de jeunesse.
Lisa Nichols : Se sauver soi-même, surmonter la peur et réussir en rendant service aux autres
par Andry Razafintsalama 5 avril 2020
Lisa est l’une des conférencières en motivation les plus recommandées au monde. De mère célibataire sans un rond à entrepreneure millionnaire, le courage et la détermination de Lisa Nichols ont inspiré des millions de fans à travers le monde à révéler et exploiter leur potentiel latent. Elle est le CEO de “Motivating the Masses” (site de développement personnel et profesionnel) où elle développe des programmes et cours qui ont changé la vie d’hommes et de femmes du monde entier. Elle est aussi l’auteure des bestseller : “Abundance Now!” et ”No matter what”. Enfin, elle a aussi sa propre fondation à but non lucratif appelé “Motivating the Teen Spirit” qui a aidé 211 650 adolescents, empêcher plus de 3800 suicides d’adolescents et a permis à 2500 étudiants ayant abandonné leur scolarité de reprendre l’école. Lisa a aussi permis à des milliers de familles d’être à nouveau réunies. 1) Plus jamais fauchée ! Tant que tu veux protéger, prouver, cacher et défendre quelque chose : ton énergie est consumée. Si tu ne protèges, ne prouves, ne caches et ne défends plus rien, alors tu peux enfin choisir qui tu veux être et ÊTRE CRÉATIF ! Si tu n’as rien à protéger, à prouver, à cacher ou à défendre, alors tu peux enfin choisir d’être qui tu es vraiment et être créatif. Le monde suit ton exemple et te traite de la façon dont tu te traites toi-même. Investissez de l’argent et misez sur vous : elle travaillait de 9h à 18h et à 18h30 elle ramenait son fils au bureau puis travaillait sur elle de 19H à Minuit. Et ça tous les jours pendant 3 ans !! Elle n’allait plus dîner, danser, se détendre etc…Elle voulait réaliser son rêve. Elle se faisait des chèques à elle-même toutes les 2 semaines pendant 3 ans et demi avec une notation au dos disant “Financer mon rêve”. Son absence de vie sociale faisait que sa famille croyait qu’elle vendait de la drogue. Son objectif était que chaque chèque devait être 5% plus élevé que le précédent. L’âme se fiche de l’argent, de la prison, du métier, du divorce etc…il se demande seulement : Qu’est-ce qu’on peut faire maintenant qui sera profitable demain ? Qu’est-ce qu’on peut créer maintenant ? Le cerveau nous retiendra toujours quand nous atteignons les limites de notre zone de confort; quand c’est incertain ou que c’est trop risqué mais notre âme, elle, elle voudra faire le saut. Donc c’est une histoire d’écoute entre notre âme et notre cerveau.
par Sébastien 4 avril 2020
J'ai peur de ne pas réussir. Un article pour vous aider à prendre conscience qu'il faut travailler l'esprit ou l'âme.